COP21: pour se remettre à jour

C’est donc parti pour deux semaines de discussions et de négociations intensives sur la façon dont les Terriens s'adapteront aux perturbations climatiques de leur petite planète. Il vous faut des lectures pour vous mettre à jour? Commençons par le commencement. C’est-à-dire, pourquoi pas, une réponse au cynisme.

On peut avoir des raisons légitimes de croire que quoi qu’il arrive à cette 21e Conférence des parties (COP21), «ça ne changera rien». Quels sont les pour et les contre de cette attitude? (New Scientist).
Et s’il y a une entente, que se passera-t-il après? Là aussi, le point de vue «optimiste» et le point de vue «réaliste», résumés par le New Scientist.
Une autre façon de voir l'après-Paris: une entente pendant ces deux semaines sera relativement facile à obtenir... parce que les négociateurs vont éviter les sujets les plus litigieux pendant la COP21. (Nature)

Que sont ces sujets plus litigieux?

Comment rendre un accord international contraignant (Le Monde), autrement dit, peut-on pénaliser un pays qui ne se conformerait pas à ses promesses de réduction des gaz à effet de serre. Pour l’instant, ce n’est pas à l’horizon.
Combien d’aide auront les pays moins riches, pour leur adaptation? Les estimations de ce qui a été mis dans ce Fonds vert varient entre 62 milliards et... zéro.
Dans la même eau: le concept de «pertes et préjudices» (loss and damage). Depuis 2013, les pays en développement réclament qu’on calcule les dégâts qu’eux auront à subir, à cause d’un mode de vie auquel eux n’ont pas eu droit. C’est la «responsabilité historique» des pays riches dans le réchauffement climatique, un concept qui va au-delà de la seule aide financière à l’adaptation.
L'intervention du monde des affaires, c'est bien, mais ça ne suffira pas. Sans des interventions gouvernementales, le marché ne pourra pas tout résoudre (Scientific American).

Vulgarisation rapide pour jeunes et moins jeunes